Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 22:32
C'est sur le site http://jacobeo.net que je viens de lire cette statistique qui ne m'étonne pas. En effet, si nous trouvions facilement de la place dans les auberges au cours du mois d'avril, entre Puente la Reina et Burgos, il fallait bien définir, par la suite, l'heure d'arrivée pour l'auberge suivante. Ainsi à Villafranca del Bierzo, nous avons bénéficié des 4 derniers lits disponibles de l'auberge municipale. Les Pèlerins qui arrivaient après nous ont trouvé dans l'auberge voisine, vite remplie, ou ont continué plus loin, vers Pereje et plus.



Mayo registra cifras históricas de peregrinos 18/06/2008

Después de un mes de abril moderado debido principalmente a que la Semana Santa cayó en marzo, el número de peregrinos que recibieron la Compostela en Santiago se ha disparado en mayo hasta los 15.983, como se ve en e gráfico adjunto, lo que supone un 24% más que en el mismo mes del año anterior.
Y eso no es todo, ya que mayo del 2006 había supuesto también un aumento del 28% respecto al año anterior, al 2005. Así pues, en apenas dos años se ha pasado de 9.992 peregrinos a 15.983. Lo mismo ha ocurrido con la suma de peregrinos de los meses de marzo y abril, en los que se alterna la Semana Santa. De los ocho mil del 2006 ha pasado a más de once mil en el presente año. No obstante, según las estimaciones que barajamos en Jacobeo.net, la cifra de peregrinos no va a subir en la misma proporción en verano. Lo que está ocurriendo estos años, según se desprende de las estadísticas, es un reparto de los peregrinos desde los meses de verano a los de primavera y otoño, para evitar la saturación estival.


L'albergue "Potala" de Ruitelan, celles de Triacastela,  Sarria, ....Portomarin, Ereixe, ... se sont remplies au fil de l'après-midi.


Repas au Potala de Ruitelan, avec Gilbert de Brignolles (var), un couple coincé à ma droite, une Japonaise, des danois, ...

Vous pourrez trouver une statistique allant de 1970 à 2007 du nombre de Pèlerins arrivés à Santiago en cliquant dans le menu du site http://jacobeo.net sur les boutons :

 Información adicional/Estadística de peregrinos





Partager cet article
Repost0
16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 20:19
Ils ont cheminé à nos côtés, nous les avions devant, puis derrière. Ils ont fait une plus longue étape, nous autres une plus courte. Nous nous sommes retrouvés à Mélide, puis perdus à nouveau pour la dernière fois à Arzua.
Nous venons de les retrouver grâce à ce blog, par un message très amical et chaleureux :



over-blog.com : Vous avez reçu un message
Ce message vous est envoyé par un visiteur grâce au formulaire de contact accessible en bas de page de votre blog.

Pilgerfreunde aus Portomarin
Manfred Reich
Hallo,
wir haben uns auf Ihrer Internetseite wiedergefunden (Seite 8) und haben uns sehr darüber gefreut. Wir sind das Ehepaar mit den roten Jacken. Wir sind gut wieder nach Hause gekommen und hoffen, auch Ihr seid gesund und wohlbehalten in Frankreich angekommen. Eure Internetseite gefällt uns sehr gut. Wir hoffen, wir sehen uns mal wieder. Wenn Ihr mal durch Süddeutschland kommt, würden wir uns über einen Besuch sehr freuen. Gemütliches Bett ist garantiert (Kost und Logie ist frei). Meldet euch einfach.
Liebe Grüße aus Süddeutschland (Nähe Ulm)
Christine und Manfred
Liebe


¡ Hallo (aus deutsch) ou Olà (en castellano) !
Même combat.
Il n'y a plus qu'à aller en Allemagne du sud, vers Ulm.



Partager cet article
Repost0
11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 09:32
Quand on y a goûté, il est difficile de s'affranchir des Chemins de Saint Jacques. Ils passent partout. Cette dernière fin de semaine, nous sommes allés passer, avec quelques Amis, 3 journées dans le nord du Gers, autour de Condom. Nous avions prévu de visiter quelques sites remarquables de la région (Abbaye de Flaran, villages de Condom, Larresingle, Montréal, Mouchan, ...).
Nous sommes tombés sur l'un des deux chemins qui traversent le Gers : le Chemin du Puy. Et, bien sûr, nous y avons rencontrés, dans chaque site, quelques Pèlerins.



La porte du Camino n'est donc pas complètement fermée, même cadenassée.

Porte de Cagots dans la

Vue du cloître de la Collégiale de La Romieu.

Le nom du village, situé sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, vient du mot gascon "roumiou" qui signifie "pèlerin ayant pèleriné à Rome". Selon la tradition, tout a commencé vers 1062, avec la fondation d'un prieuré bénédictin par deux moines revenant d'un pélerinage à Rome...

Vieilles pierres et patrimoine
  La Collégiale Saint-Pierre

Classée Monument historique et inscrite au patrimoine de l'UNESCO (XIVe siècle). A voir absolument : sa riche sacristie a ux motifs mystérieux et ésotériques, ses anges noirs...

Nos pas nous ont amenés au petit village fortifié de Larresingle . Il y a quelques années, en 1993, j'y avais installé un de mes vieux métiers à tisser dans un petit musée qui est devenu "la Halte du Pèlerin". Il y est toujours.


Pèlerins quittant Larresingle, attirés par les productions locales d'Armagnac et de Foie gras. Boutique fermée.
Comme nous, ils trouveront encore porte close à l'entrée de l'église romane de Mouchan, décorée d'une coquille.


Après en avoir fait le tour, nous regagnons l'abbaye cistercienne de Flaran, qui avait souffert d'un incendie criminel, dans les années 1970.


Fille de l'Escaladieu (Hautes-Pyrénées du sud-ouest de la ), l'abbaye de Flaran fut fondée en 1151. Elle est l'une des mieux préservées de France. Bâtiment monastique et jardins situés au coeur d'un parc, présentent une parfaite illustration d'un ensemble cistercien du XIIe siècle, remanié jusqu'au XVIIIe siècle. Centre culturel départemental, l'abbaye accueille, depuis 2004, la collection Simonow, maître de l'art européen (XVIe-XXe siècle), ainsi qu'une exposition permanente sur les Chemins de Saint Jacques.


Saint-Jacques
Pèlerin


Saint-Jacques
Saint-Roch


Saint-Jacques, église Saint-Pierre d'Auch.
Terre cuite émaillée XIXème siècle.

Auparavant, nous avions visité une villa gallo-romaine à Séviac et son petit musée à Montréal.


Enfin, avant de regagner nos pénates, nous avons fait une halte à Lectoure et visité l'atelier du "Bleu de pastel de Lectoure".

¡ Le bourdon est toujours actif !


Partager cet article
Repost0
4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 23:45
Jeu ou juron du Capitaine Haddock, "mille bornes" c'est aussi le nombre de bornes et de panneaux d'informations qui balisent le Camino jusqu'à Santiago. Elles prennent des formes et des tailles diverses, selon la contrée traversée. Les plus belles se trouvent aux environs de Logroño : colonne de granite brut ornée d'une coquille stylisée en bronze.  Certaines  ornées d'une faïence coquillée ont été mutilées par des vandales entre Fromista et Sahagun. D'autres sont absentes dans les derniers kilomètres avant le Monte de Gozo.
Avec elles, pas besoin de se munir d'un guide si ce n'est pour avoir des informations sur les curiosités à visiter ou sur les manifestations culturelles et festives de chaque étape. Lorsqu'elles sont peu nombreuses ou ont disparu à cause d'un chantier autoroutier, il faut se fier aux "flèches jaunes" peintes par les différentes "Associations d'Amis de Compostelle".
C'est ainsi, que "Pas à Pas" on arrive à Santiago de Compostella.









Dans les derniers 50 kilomètres, les bornes se succèdent tous les 500 mètres et nous ont incité à parcourir plus que ce que nous avions l'habitude de faire lors des étapes précédentes. Fatigue générale ou envie pressante d'atteindre le but. Ce n'était pas de la fatigue mais une Force qui inconsciemment nous a poussé vers le Monte de Gozo.


 
Partager cet article
Repost0
1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 20:36
Marqué par des flèches et des bornes, le Camino est aussi parsemé de statues de Saint-Jacques qu'il ne faut pas confondre avec les représentations de Pèlerins. Saint-Jacques, nous l'avons vu est personnifié en Pèlerin ou bien en "Tueur de Maures". Le Pèlerin n'a pas souvent la mine réjouie : il soigne ses pieds abimés, ou bien lutte contre les intempéries, marquant ainsi les peines encourues.


Quelques mètres avant la Fontaine à vins d'Irache, le décor forgé d'un portail illustre la migration vers Saint Jacques de Compostelle.



Il est fatigué, avec des ampoules aux pieds à Bellorado.




Pèlerin dénudé, aux pieds blessés devant la cathédrale de Burgos.




Sortie de Burgos, Pèlerin "visité".

 

A Revenga de Campos, il montre la Bonne Voie sur sa carte.



Encore hardi à Carrion de los Condes.



Il nous invite à sa table à Villacazar de Sirga, pour partager pan y vino.


Il est bienveillant à la porte de l'auberge de Sahagun.


Il franchit allègrement le pont à la sortie de Villafranca del Bierzo.



Il vous salue à Portela, avant la grimpette vers O Cebreiro.


Il arrive fatigué au sommet d'O Cebreiro.

Mais il repart d'un bon pied allégé, après un bon repas à base de pulpo, de pan y de vino.


Il vous conseille de bien tenir vos coiffures à l'Alto de San Roque.

En descendant du Monte de Gozo vers Santiago, il se laisse doubler dans les derniers kilomètres.

Il pose pour les photographes à Santiago.


et, muni de sa "Compostella", il se fait tirer le portrait dans le musée du Poblo Galico.


Casse la croûte au Parador et va d'un bon pas vers Fisterra.



Où il brave les embruns et lutte contre la violence du vent.


  Enfin, il s'en retourne à la maison à Hastingues, d'un pas léger et assuré.



Partager cet article
Repost0
30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 21:04
En traversant la Galice, l'oeil du Pèlerin est attiré par des constructions  singulières, originales et  caractéristiques de l’architecture rurale du nord de l’Espagne : les greniers à maïs.
Séparé du sol par des piliers, il est construit en branches tressées dans sa forme la plus primitive (Cabeceiro ou cabazo). Plus tard, l'horreo est construit entièrement en bois et sa toiture peut être en tuile, en ardoise ou végétale.

La « panera” est un grenier plus imposant que l'’horreo, nous en avons observé sur le chemin du retour dans les Asturies.

Les plus anciens horreos datent de la fin du XVème siècle et leur invention fait suite à la découverte des Amériques et à l'introduction de la culture du maïs et de la patate. Il fallait un local pour faire sécher le maïs et le protéger des rongeurs. Les piliers qui isolent le grenier du sol sont surmontés de disques de pierre plus larges et lisses (los tornaratos) qui découragent les rats et autres rongeurs à grimper dans le local de séchage.
Protégés de l'humidité et des rongeurs par leurs pieds munis de tornaratos, leur toiture est souvent surmonté d'une croix, afin de protéger les récoltes des risques surnaturels provoqués par les sorciers et démons.
Ils ne sont pratiquement plus utilisés aujourd'hui du fait de la mécanisation de la cueillette du maïs. Certains tombent en ruine, d'autres au contraire, situés le long des route ou du Camino, sont rénovés afin de conserver ce patrimoine régional à des fins touristiques.

En voici quelques-uns photographiés entre Sarria et Santiago de Compostelle.
Et sur le chemin du retour entre A Coruña et Gijón.






Partager cet article
Repost0
28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 20:23
Nous avons regagné nos pénates et c'est le moment de raconter à la Famille, à nos Amis ce que nous avons vécu ou découvert pendant ces quelques semaines de marche de Puente la Reina à Santiago de Compostella. Beaucoup de choses ont attiré notre attention comme par exemple cette plaque émaillée qui était fixée sur la plupart des maisons de Puenta la Reina et des alentours.


Quelques phrases gravées le long du chemin ont alimenté notre réflexion. Les Vignerons d'Irache nous ont rappelé que l'on ne peut arriver à Santiago si l'on n'a pas bu de leur vin. Plus loin, à Ventosa, la coopérative viticole affiche à l'attention des Pèlerins : "Con Pan y vino se anda el Camino"

La lecture ne manque pas et quelques phrases sont remarquables comme celle-ci, aux pieds d'une statue en bronze de Pèlerin, à la sortie de Burgos.




Ou bien celle-là sur un monument, près de l'auberge de Hornillos del Camino.
¡ Quel constat !


Sin pan y vino, nous faisons une halte de rigueur chez le Cowboy à El Ganso.

Jusque là le pain n'était pas terrible. Celui du Cowboy va nous réconcilier avec les boulangers espagnols. Un bocadillo al jamon y una botella de tinto et nous repartirons  d'un bon pied de ce petit musée vers Rabanal del Camino.


Plus loin, à Molinaseca, le Pèlerin est invité, en 5 langues, pour 9 €uros à se rassassier d'un primer plato, suivi d'un secundo plato et de postres, "con pan y vino".


Parfois, le long du Chemin, les Pèlerins abandonnent une croix. comme ici à Ronceveaux ou plus loin, sur les grillages d'un autoroute.


Avant Navarette.



Des croix, nous en trouverons tout le long. Parfois en mauvais état comme celle-ci, à la sortie d'El Ganso. Plantée sur ce mur de jardin, elle attire le Passant et l'oblige à faire une pause.



 La Cruz de Hierro est l'un des passages mythique du Camino. Mais les conditions climatiques ne nous ont pas laissé le temps d'en apprécier le site. Nous y avons tout de même déposé notre petit caillou que nous avions amené dans notre sac depuis la maison. Il faudra encore de nombreuses années et beaucoup de Pèlerins pour que le haut de la croix disparraisse  sous le tas de pierres.


Nous passerons rapidement devant l'auberge rustique de Majarin où pourtant un café bien chaud nous attendait.


Le temps qui se dégrade, la boue qui ralenti la marche, les lignes droites interminables  usent les organismes mais aussi le matériel. C'est ce qu'à voulu marquer un Pèlerin en déposant sur les bornes qui matérialisent le Camino sa paire de godasses éventrées et rapetassées tant bien que mal.


Parfois, une stèle nous rappelait au souvenir d'un Pèlerin malchanceux


Le chêne du Pèlerin, avant Rabanal del Camino, permet de reposer le corps et donc de ne pas présumer de ses forces. Le chêne marque l'emplacement d'un ancien hospice de Pèlerins.

A Castrojeriz, une paire de sculptures, en face de l'auberge, nous rappelle notre destinée.

La traversée de bois d'eucalyptus, après Arzua,, si elle n'a rien de transcendante, se fait reposante.

Enfin quelques bornes mémorables (celles des 400, 200, 100 km) ou bien celle-ci nous encouragent à continuer. Les chevaux ou les ânes, qui accompagnent quelques Pèlerins, sentent l'écurie. Le pèlerin à pied ressent autre chose.

La gourde est tout de même plus pratique et plus souple que la calebasse.

Et à Santiago, les retrouvailles de Pèlerins et Pèlerines, le repas offert par le Parador, La messe du Pèlerin, le spectacle du Botafumeiro, les musées, ... couronnent le tout.

Vous pouvez lire les compte-rendus du Frangin sur son blog, "Le blog à Jojo" dans la rubrique "Liens", à gauche de l'écran. ou bien copiez cette adresse où vous savez ou bien cliquez-y dessus.
Partager cet article
Repost0
27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 22:48
Lorsqu'il marche, le Pèlerin a tendance à baisser la tête pour ne pas se décourager devant les distances à parcourir qui s'offrent à ses yeux. C'est ainsi que beaucoup n'ont rien vu ou rien entendu au cours de leur progression.
Durandal, par exemple a été frappé chaque matin, par le chant du coucou. Mais il n'a pas entendu les cailles qui cacabent dans les blés ou les alouettes qui turlutent dans les champs.
En levant le nez on découvre aussi tout au long du chemin toute une série de représentations de Saint-Jacques. En voici une petite série :



Dans la magnifique église romane de Fromista.


Sur la chaire de l'église de Vilalcazar de Sirga.


à l'angle d'une maison d'El Acebo.


Sur la façade d'une maison de Camponaraya.


Transformé en enseigne de bar
à Cacabelos. Pourquoi pas ?


Peint sur une façade de chapelle à Fuentes Nuevos.


Exposé aux intempéries à Majarin.


Dans le hall d'entrée d'un immeuble de Mélide.

Dans une chapelle, encore à Mélide.


Au milieu d'un bassin à Molinaseca.


Le long du Camino, dans une rue de Palas del Rey.


Sur le rétable en bois brut de la chapelle de l'auberge de Ponferrada.


Peint dans ses deux représentations sur la coupole de cette dernière chapelle.


Dans une niche, à Rabanal del Camino.


Dans le hall d'entrée d'une albergue de Sahagun.


Bien protégé, à la sortie de Sarria, sur le Camino.


En bois brut, dans l'église de Triacastella.


Ou en bois polychrome, dans cette même église.


Toujours à Triacastella, dans une niche du clocher.


En Matamoro sur la porte de l'église de Villafranca del Bierzo.


Moins aggressif aussi sur cette porte.


Pièce de musée du Poblo galico.


En Matamoro dans la Cathédrale de Santiago de Compostela où il est présent sur presque toutes les façades.









Partager cet article
Repost0
26 mai 2008 1 26 /05 /mai /2008 22:13
Dans l'Avare, Molière fait répéter à Valère ce fameux proverbe de Cicéron :
VALÈRE Apprenez, maître Jacques, vous et vos pareils, que c'est un coupe-gorge qu'une table remplie de trop de viandes ; que, pour se bien montrer ami de ceux que l'on invite, il faut que la frugalité règne dans les repas qu'on donne et que, suivant le dire d'un ancien, il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger.
HARPAGON Ah! que cela est bien dit ! Approche, que je t'embrasse pour ce mot. Voilà la plus belle sentence entendue de ma vie: Il faut vivre pour manger, et non pas manger pour vi... Non, ce n'est pas cela. Comment-est-ce que tu dis?

Sur le Chemin, il faut aussi manger pour pouvoir cheminer mais parfois l'inverse peut se produire. Nous avions généralement choisi de manger pour cheminer soit en préparant nous-même notre casse-croûte de la matinée et notre repas du soir quand l'auberge était équipée d'une cuisine. Encore fallait-il trouver une épicerie ou un supermercado pour s'approvisionner. Ce qui n'a pas été le cas dans bon nombre de villages traversés.
Il y avait heureusement pas mal de bistrots où le matin il était possible de déjeuner et un peu plus tard de commander des "bocadillos al jamon o al queso". Le soir, à l'étape un petit restaurant voisinnait avec l'auberge.
On peut y consommer, pour 6 à 9 €uros, le "Menu du Pèlerin", composé du :
  • primer plato
  • secundo plato
  • postres
  • Pan y vino.
Mais, en petit groupe, il est parfois préférable de prendre quelques "raciones", dans lesquelles chacun va piocher sa part. Surtout lorsque le restaurant propose des spécialités régionales.
Nous avons parfois été déçus par la prestation culinaire de l'aubergiste; Mais le plus souvent nous avons été surpris par la qualité des plats cuisinés, et avons gardé en souvenir une "tarjete" de ces établissements recommandables.


Manger pour cheminer est donc une nécessité. Mais il faut aussi ne pas oublier de boire, chaque jour, les 4 litres d'eau ou de liquides divers qui permettent d'éviter les tendinites.
A l'arrivée à Santiago, le Pèlerin a la possibilité de
manger gratuitement au Parador qui jouxte la cathédrale. Ancien Hospital de Pérégrinos, ce Parador maintient la tradition hospitalière et fait manger chaque jour (matin, midi et soir) 9 Pèlerins munis de leur "Compostelle". Dans le respect de la tradition, j'ai donc pris un repas avec 5 autres Pèlerins dans le "comedor" réservé à cette coutume.


Primer plato, secundo plato, postres, pan y vino.
Servis sur un plateau !



Partager cet article
Repost0
24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 09:39
Comme il a été dit précédemment, cheminer vers Santiago de Compostella est l'occasion de faire des rencontres, aussi enrichissantes les unes que les autres, dans leurs diversités. Je ne vais pas revenir sur le cas exceptionnel d'Emilio, ( Revoir l'article précédent)  mais comme il a vraiment marqué notre parcours, par sa bonté, ses services, ses histoires et souvent par ses chansons : le revoilà :


 Vous remarquerez ses tatouages, dédiés au pèlerinage.
Un autre tatouage dorsal, qu'il ne montre qu'à ceux qui le méritent est dédié comme les semelles de ses cothurnes à son statut de Pied-Noir Orannais.

Gunther, un Allemand, parmi tant d'autres, a cheminé quelques temps avec nous depuis Estella. Dès qu'il trouvait un objet remarquable, comme ici à Los Arcos, il le fixait sur son bâton de marche.

Résultat provisoire.

Il avait un rythme assez lent et il nous rattrapait souvent à chacune de nos pauses, comme ici, entre Bellorado et Ages, avant Tosantos (Une étape mémorable). C'était pour moi l'occasion de parler l'Allemand.


D'autres Allemand(e)s avec qui nous nous retrouvions à l'étape nous passent momentannément devant. Les filles arrêteront à Léon pour retourner au boulot du côté de Hambourg. Le gaillard d'avant arrivera avant nous à Santiago. Nous le croiserons entre Arzua et le Monte de Gozo sur son chemin de retour.



Après Villafranca Montes de Oca, Gunther nous rejoint près d'une aire de repos qui finalise un rampaillou assez rude. La vue sur les montagnes enneigées est magnifique, mais le fond de l'air est frais. Les sommets enneigés vont nous accompagner jusqu'à la "Cruz de Hierro". Jojo lui offre une branche de bruyère en fleur qu'il s'empresse de fixer sur son bâton.


Le 20 mai, après  Bellorado, Medi le Belge aux problèmes existentialistes cheminera  avec nous jusqu'à Agès. Il poursuivra jusqu'à l'auberge suivante de San Bol.


Bon marcheur, nous le retrouverons le 13 mai, à Santiago, de retour de Fisterra. Peut-être le reverrons nous en Ariège où vit un de ses oncles, près de Moulis.


La jeune barcelonaise qui avait cheminé avec nous lors des 3 premières étapes. Elle parlait bien le français et nous avions beaucoup échangé. Aussi, son émotion est grande lorsqu'elle nous retrouve dans les rues de Santiago.


Elle y retrouve aussi tout une bande de Jeunes de diverses nationalités que nous avons connus sur le Camino.

A Sarria, un Coréen affiche son bronzage de mollets.

Portomarin, 4 Allemands qui nous suivaient depuis longtemps et que nous perdrons de vue à Arzua, près du but. Sur les marches de l'église, un Pèlerin mendiant. Nous l'avions déjà trouvé en train de mendier devant l'église de O Cebreiro.

Petite pause "café solo americano"  avec nos quatre Allemands.
Et un groupe d'Irlandais que nous avions perdu de vue depuis à Viana

¡ à suivre !
Pas en side-car ou en quad. Les vélos sur le Chemin, ça suffit !












Partager cet article
Repost0