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28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 20:23
Nous avons regagné nos pénates et c'est le moment de raconter à la Famille, à nos Amis ce que nous avons vécu ou découvert pendant ces quelques semaines de marche de Puente la Reina à Santiago de Compostella. Beaucoup de choses ont attiré notre attention comme par exemple cette plaque émaillée qui était fixée sur la plupart des maisons de Puenta la Reina et des alentours.


Quelques phrases gravées le long du chemin ont alimenté notre réflexion. Les Vignerons d'Irache nous ont rappelé que l'on ne peut arriver à Santiago si l'on n'a pas bu de leur vin. Plus loin, à Ventosa, la coopérative viticole affiche à l'attention des Pèlerins : "Con Pan y vino se anda el Camino"

La lecture ne manque pas et quelques phrases sont remarquables comme celle-ci, aux pieds d'une statue en bronze de Pèlerin, à la sortie de Burgos.




Ou bien celle-là sur un monument, près de l'auberge de Hornillos del Camino.
¡ Quel constat !


Sin pan y vino, nous faisons une halte de rigueur chez le Cowboy à El Ganso.

Jusque là le pain n'était pas terrible. Celui du Cowboy va nous réconcilier avec les boulangers espagnols. Un bocadillo al jamon y una botella de tinto et nous repartirons  d'un bon pied de ce petit musée vers Rabanal del Camino.


Plus loin, à Molinaseca, le Pèlerin est invité, en 5 langues, pour 9 €uros à se rassassier d'un primer plato, suivi d'un secundo plato et de postres, "con pan y vino".


Parfois, le long du Chemin, les Pèlerins abandonnent une croix. comme ici à Ronceveaux ou plus loin, sur les grillages d'un autoroute.


Avant Navarette.



Des croix, nous en trouverons tout le long. Parfois en mauvais état comme celle-ci, à la sortie d'El Ganso. Plantée sur ce mur de jardin, elle attire le Passant et l'oblige à faire une pause.



 La Cruz de Hierro est l'un des passages mythique du Camino. Mais les conditions climatiques ne nous ont pas laissé le temps d'en apprécier le site. Nous y avons tout de même déposé notre petit caillou que nous avions amené dans notre sac depuis la maison. Il faudra encore de nombreuses années et beaucoup de Pèlerins pour que le haut de la croix disparraisse  sous le tas de pierres.


Nous passerons rapidement devant l'auberge rustique de Majarin où pourtant un café bien chaud nous attendait.


Le temps qui se dégrade, la boue qui ralenti la marche, les lignes droites interminables  usent les organismes mais aussi le matériel. C'est ce qu'à voulu marquer un Pèlerin en déposant sur les bornes qui matérialisent le Camino sa paire de godasses éventrées et rapetassées tant bien que mal.


Parfois, une stèle nous rappelait au souvenir d'un Pèlerin malchanceux


Le chêne du Pèlerin, avant Rabanal del Camino, permet de reposer le corps et donc de ne pas présumer de ses forces. Le chêne marque l'emplacement d'un ancien hospice de Pèlerins.

A Castrojeriz, une paire de sculptures, en face de l'auberge, nous rappelle notre destinée.

La traversée de bois d'eucalyptus, après Arzua,, si elle n'a rien de transcendante, se fait reposante.

Enfin quelques bornes mémorables (celles des 400, 200, 100 km) ou bien celle-ci nous encouragent à continuer. Les chevaux ou les ânes, qui accompagnent quelques Pèlerins, sentent l'écurie. Le pèlerin à pied ressent autre chose.

La gourde est tout de même plus pratique et plus souple que la calebasse.

Et à Santiago, les retrouvailles de Pèlerins et Pèlerines, le repas offert par le Parador, La messe du Pèlerin, le spectacle du Botafumeiro, les musées, ... couronnent le tout.

Vous pouvez lire les compte-rendus du Frangin sur son blog, "Le blog à Jojo" dans la rubrique "Liens", à gauche de l'écran. ou bien copiez cette adresse où vous savez ou bien cliquez-y dessus.
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commentaires

V
c'est bon de voyager encore...aussi bien qu'un album photo...
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