8 mars 2009
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Dans les quelques sites mis en lien sur ce blog, il en est un qui mérite le détour à chacune de ses publications, c'est celui de Dédé et Somboon. Dans le dernier article, on peut y découvrir les différents modes de transport utilisés dans ce pays. C'est surprenant !
On peut voir que les véhicules y roulent à la limite et sûrement au-delà du PMA (Poids Maximal Aurorisé) et de la CU (Charge Utile) autorisés.
Le moteur et l'embrayage doivent être costauds pour tirer tout ce monde.
Vous pouvez admirer les autres photos (et même les articles qui précèdent) à cette adresse :
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25 février 2009
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Nous avons vécu, avec Jojo, une partie de notre jeunesse avec comme horizon les Côteaux de PechDavid, les cheminées de la Poudrerie Nationale et celles de l'ONIA qui crachaient des fumeroles orangées, vite dissipées dans l'air ambiant. De temps en temps, ce même air se chargeait, aidé par le vent, d'odeurs nauséabondes provenant du quartier de "Bourrasol" (aujourd'hui résidentiel) où un équarisseur stockait toutes sortes de viandes et os avariés. |
Après sa scolarité à l'école de Papus, Jojo est rentré à "Cayenne" (surnom du Lycée Galliéni) pour y étudier la Chimie et toutes les techniques de laboratoire. Études terminées, diplomes en poche, il est aussitôt embauché par l'O.N.I.A. où il mènera une vie syndicale intense au service des salariés ... jusqu'à la catastrophe du 21 septembre 2001.
Lundi 23 février 2009, a commencé le procès intenté contre la Grande Paroisse pour essayer de rétablir la vérité sur les causes de l'explosion du 21 septembre 2001. Si elle n'est pas déjà établie, les témoignages de ceux qui ont vécu cette catatrophe au plus près seront peut-être déterminants.
Vous pouvez suivre les péripéties de ce procès sur FR3 Toulouse.
L’explosion de l’usine, il y a 7 ans, avait fait 30 morts, 5.000 blessés, 25.000 logements ou entreprises plus ou moins détruits. Ce procès qui doit durer quatre mois doit être filmé pour la postérité comme l’ont souhaité les associations de victimes et le premier président de la Cour d’Appel.
Dans un de ses ouvrages "Lafourguette Hier Aujourd'hui", Eugène Lougarre évoque le passé de cette usine et de notre quartier.
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17 février 2009
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Ça se bouge sur la Toile ! L'information circule. Espérons qu'à Bruxelles, les Preneurs de décision prennent les bonnes mesures qu'attendent tous les Apiculteurs.
Article trouvé sur www.synergie-space.com.
"Deux minutes à peine suffisent pour qu'une abeille ayant bu les gouttes d'eau issues des plantes de maïs traitées avec de puissants insecticides tombe à terre, morte. Ce sont les dernières découvertes des scientifiques sur le rapport entre pesticides utilisés en agriculture et disparition croissante des abeilles du territoire italien : un résultat qui ouvre des interrogations sur les effets possibles de ces poisons sur l'homme. C'est un des thèmes du Congrès n. 25 de l'Apiculture professionnelle de Sorrento qui a eu lieu du 21 au 26 janvier 2009. Si jusqu'à maintenant les scientifiques s'étaient limités à constater les effets meurtriers sur les abeilles de la dispersion des néonicotinoïdes (substances utilisées dans le traitement des graines) au moment des semailles du maïs, et de la pollution successive du nectar et du pollen, des scénarii beaucoup plus alarmants voient désormais le jour : les gouttes que l'on trouve sur les plantes telles la rosée ou encore la "transpiration" des feuilles font partie des sources d'eau préférées des abeilles . Celles-ci résulteraient justement extrêmement contaminées et venimeuses : le professeur Vincenzo Girolami de l'Université de Padoue affirme que "les gouttes d'eau issues du phénomène de 'guttation' (les jeunes plantes de maïs produisent en abondance des gouttes d'eau sur la pointe de leurs feuilles) de plantes provenant de graines de maïs traitées, tuent les abeilles en l'espace de quelques minutes si celles-ci utilisent leur ligule (la langue à trompe des abeilles)". Ces gouttes d'eau peuvent être recueillies également par d'autres insectes. Le professeur Andrea Tapparo, du département des Sciences Chimiques de l'Université de Padoue, a analysé les gouttes d'eau produites par les petites plantes de maïs par le phénomène de guttation, découvrant la présence de néonicotinoïdes à raison d'une dizaine de milligrammes par litre, alors que la dose létale pour l'abeille est de l'ordre de grandeur des microgrammes par litre. Cette découverte -soutient Francesco Panella, président des Apiculteurs italien- est l'énième démonstration de la légèreté avec laquelle ont été données les autorisations d'usage de ces molécules à effet neurologique systémique, qui transforment les plantes en insecticides pérennes. "Le problème ne se résout pas avec la modification des semoirs ni avec l'amélioration des techniques de traitement (en améliorant par exemple l'adhésion des produits traitants aux graines), parce que la guttation sur les plantes traitées et ses déscendantes met à disposition des abeilles des 'gouttes de sève' empoisonnée par des quantités considérables de principe actif". |
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11 février 2009
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"En principe une abeille ne meurt pas en hiver,
mais cette année on assiste à un véritable désastre"
Au cours de l'automne dernier, les troupeaux d'ovins et de bovins de l'Aude et de l'Ariège ont été frappés par la fièvre catharale. Pour les soigner, les éleveurs ont été incités par les services vétérinaires à désinfecter leurs installations avec un produit insecticide à base de "perméthrine".
Une mission d'étude vient d'être constituée à la demande des services vétérinaires de l'Ariège pour évaluer un lien entre la récente surmortalité des abeilles et la désinsectisation du bétail dans le cadre de la lutte contre la fièvre catarrhale ovine (FCO),
Des échantillons ont été prélevés et analysés.
Deux séries d'échantillons sur trois, analysées au CNRS, sont revenues positives à la Perméthrine (entre 10 et 50 nanogrammes/gramme d'abeilles), «qui rentre dans la composition de produits de désinfection [...] connus pour leur toxicité vis-à-vis des abeilles», a ajouté la préfecture de l'Ariège. |
Les abeilles assurent à 80% la pollinisation des espèces végétales, leur butinage est donc indispensable pour la biodiversité et la reproduction d’une multitude de fruits, légumes et plantes.
De fait, leur rôle économique est indéniable: 35% de la production mondiale de nourriture et 10% du chiffre d’affaires de l’agriculture mondiale dépend d’elles.
Albert Einstein aurait même dit un jour: «si l'abeille venait à disparaître de la surface du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre » ... à méditer.