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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 23:30
 Après le gaucho, le régent, le cruiser, autant de produits insecticides utilisés par les agriculteurs pour améliorer leurs rendements, c'est une nouvelle molécule qui vient exterminer les abeilles ariégeoises.


 
 
"En principe une abeille ne meurt pas en hiver,
mais cette année on assiste à un véritable désastre"
 
Au cours de l'automne dernier, les troupeaux d'ovins et de bovins de l'Aude et de l'Ariège ont été frappés par la fièvre catharale. Pour les soigner, les éleveurs ont été incités par les services vétérinaires à désinfecter leurs installations avec un produit insecticide à  base de "perméthrine".
Une mission d'étude vient d'être constituée à la demande des services vétérinaires de l'Ariège pour évaluer un lien entre la récente surmortalité des abeilles et la désinsectisation du bétail dans le cadre de la lutte contre la fièvre catarrhale ovine (FCO),
Des échantillons ont été prélevés et analysés.
 
Deux séries d'échantillons sur trois, analysées au CNRS, sont revenues positives à la Perméthrine (entre 10 et 50 nanogrammes/gramme d'abeilles), «qui rentre dans la composition de produits de désinfection [...] connus pour leur toxicité vis-à-vis des abeilles», a ajouté la préfecture de l'Ariège.

Les abeilles assurent à 80% la pollinisation des espèces végétales, leur butinage est donc indispensable pour la biodiversité et la reproduction d’une multitude de fruits, légumes et plantes.

De fait, leur rôle économique est indéniable: 35% de la production mondiale de nourriture et 10% du chiffre d’affaires de l’agriculture mondiale dépend d’elles.

Albert Einstein aurait même dit un jour: «si l'abeille venait à disparaître de la surface du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre » ... à méditer.

 
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commentaires

V
Á force de ne pas la respecter, Dame Nature jouera bien un tour à l'Homme.
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A
ça donne le bourdon, si j'ose faire un jeu de mots sur un sujet aussi sérieux. Car dans le contexte actuel beaucoup vont penser qu'il y a d'autres chats à fouetter.
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