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Au cours de cette étape, nous avons quitté le Camino Aragonès pour aller rouler sur le Camino Francès. L'Aragon aux montagnes sauvages survolées par des centaines de vautours est une terre rude, délaissée souvent par ses populations du fait de la modernité (création de l'embalse de Yesa, d'autopista ou autovia) détruisant toutes les bonnes terres arables.
Au loin, nous reconnaissons la colline sur laquelle est perché le village d'Arès et faisons une pause.
Sur ce tronçon de Camino, notre groupe s'est divisé en deux : les Maubes d'un côté assurant le tracé prévu sur la rive droite du lac de Yesa. Les fourgons de la "logistique" faisant un détour d'une vingtaine de kilomètres sur la rive gauche pour visiter Ruesta.
Au détour d'une ligne droite, nous tombons sur un village abandonné : Esco.
En face, de l'autre côté du lac : Ruesta où règne maintenant la contestation syndicale de L'UGT.
Dédé y a réalisé toute une série de clichés.
Pour notre part, nous grimpons difficilement au monastère de Leyre qui domine toute la vallée. et continuons notre route. Rendez-vous est donné vers la chapelle d'Eunate où nous avons prévu de casse-croûter. Notre route passant près d'Izco nous y détournons nos pétrolettes et retrouvons le Camino que nous avions foulé en mai 2007. La tentation est alors plus forte que la raison. Il n'y a pas de Pèlerins à l'horizon, nous jetons nos fougueux destriers sur le camino en-caillouté.
Nous avons ainsi parcouru en quelques minutes ce qui nous avait demandé une bonne heure à pieds. C'est sur cette place de Monreal que nous retrouverons les fourgons de la Logistique. Les vautours fauves aragonais virevoltait sur nos têtes, à la recherche de nourriture.
Nous avons donc repris la route de concert vers Eunate. Une petite erreur de route fatale nous fait grimper vers le village de Tiébas et son château en ruine.
Le moteur de l'AV50 orange de Nathalie va soudain tourner dans le vide, laissant Nathalie clouée sur la chaussée. Diagnostic : courroie brisée.
La courroie est remplacée sur le champ (dessin de To),
et nous nous rendons près de la chapelle d'Eunate , malheureusement fermée.
Rassassiés, nous repartons pour Puente la Reina-Garès où confluent les deux chemins aragonais et français.
Après avoir garé tous les véhicules, nous avons entrepris la visite de la bourgade.
L'endroit nous rappelle à la fois une triste nouvelle de mai 2007 mais aussi un nouveau départ en mai 2008.
Dédé vient de battre son record d'entrée dans les églises. Il n'a pas fini d'y trouver des sujets à photographier !
Les jouets des enfants traînent parfois dans les rues.
L'heure tourne et nous devons être vers 17h devant la fontaine d'Irache. Nous y serons à 17h30 et y avons dégusté à tour de rôle un verre à votre santé. Malheureusement ceux qui nous pistaient sur leurs écrans, par le biais de la caméra web du site, en ont été pour leurs frais. Elle était encore en panne ce jour là !
Nous nous sommes donc "jetés une gorgée de vin dans le gosier" à votre santé.
| Jojo en premier | Jean Claude et To, ensuite | To y est revenue | Gilou a eu le fond |
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Mon quart en alu faisant le tour de la Communauté, j'y suis aussi retourné pour trouver les arômes fruités de ce vin offert aux Pèlerins.
Un concurrent est alors venu admirer nos péteuses et ce fut l'occasion de palabrer quelques instants.
La visite du monastère fit suite à cet entretien puis nous sommes allés planter notre bivouac au camping tout proche.
Les croquis de To.
