17 octobre 2011, nous allons parcourir près de 470 bornes à la découverte de la vallée du Ziz, des sources bleues de Meski, faisant des aller-retour dans cette vallée avant de rejoindre Tinghir.
Dès la sortie d'Errachidia, le village d'Ibarbatene n'arrive pas à se cacher complètement dans le paysage, trahi par la tour de sa mosquée.
Il est surplombé par une immense retenue d'eau : le lac Hassan Addakhil. Quelques villages ont été abandonnés après sa mise en eau.
Un arrêt s'impose donc pour en admirer l'étendue et quelques pêcheurs qui semblent, vus de loin, faire de belles prises. Isaac, grand Pêcheur devant l'Eternel, regrette de n'avoir pas fait suivre son équipement.
Un peu plus loin, avant Achbaro, nous rendrons visite à un commerçant en bord de route. À côté de sa tente berbère (attire touriste) il nous accueille devant sa boutique.
Et avant toute transaction, il met un point d'honneur à nous servir le thé.
Chacun lui laissera quelques dirhams en contrepartie de colliers, sacs, poteries ou antiquités textiles. Isaac a eu le coup de foudre pour un vieux moulin à café "Peugeot" à restaurer. Mais Aziz ne veut pas baisser son prix.
Nous profitons de l'emplacement de sa boutique pour admirer, juste en-dessous, une partie de la palmeraie de la vallée du Ziz.
Nous prendrons Aziz avec nous pour le mener à Rich, où son frère l'attend. C'est jour du souk hebdomadaire. Mais nous mettrons un peu de temps, nous arrêtant quand le coup d'oeil le mérite.
L'oued a puissament taillé son lit dans les roches calcaires.
Un souk hebdomadaire, au milieu de rien, attend son ouverture et son animation.
Arrivée à Rich, Aziz va pouvoir retrouver son frère, Nous y ferons le plein de nos réservoirs.
Puis nous prendrons la direction d'Imilchil. Le goudron s'est rétréci et le croisement d'un véhicule surchargé s'avère périlleux. Nous ferons bordure !
Nous avons laissé la vallée du Ziz et grimpons dans l'Atlas pour notre petit casse-croûte.
Retour sur Rich.
Traversée à gué de l'Oued Ziz.
Et retour sur Errachidia. Mais Isaac tient à son moulin à café "Pigeot". Un nouvel arrêt chez Aziz s'impose. Le moulin est toujours là ! mais Aziz est encore à Rich. C'est avec son épouse qu'il va négocier. après maintes hésitations et coups de téléphone portable à Aziz, le marché est enfin conclu !
Direction les "sources bleues de Meski". Un écrin de verdure où ne l'on rentre qu'en versant une obole symbolique au gardien. Un coin qui toutefois est mal entretenu, les gamins plongent dans une piscine dont le fond est constellé de mégots, de papiers, ... Dommage ! que dirait aujourd'hui les Légionnaires qui l'ont aménagé au début du XXème siècle. Cette source est pourtant réputée pour améliorer la fertilité des jeunes-filles. Son eau est miraculeuse, comme celle de Lourdes.
Les Marchands du Temple, en manque de chiffre d'affaire, n'arrêtent pas de nous harceler et sont prêts à nous abandonner leurs marchandises à des prix défiants toute concurrence. Ils nous proposent même de troquer, en douce, contre du vin ou de la bière !!!
Mais le temps passe et nous devons être rendus à Tinghir pour la soirée. Il nous reste encore quelques bornes à franchir.
Dans la vaste plaine traversée, quelques nouvelles propriétés se lancent dans la culture de l'olive.
Nous arriverons à la tombée de la nuit à Tinghir, à la recherche des hôtels recommandés par les guides. Nous avons été les Bienvenus à l'Hôtel Barraoui, bien sous tous rapports.
Le repas du soir a été pris, dans le voisinage, a un "café qui fume" bien fréquenté. Le lendemain matin, le petit déjeuner nous attendait dans un salon de l'hôtel.
à suivre !