Journée pas ordinaire !

Nous ne ferons pas de vieux os à Santiago de Compostela ! L’ambiance qui y règne n’y est plus celle que nous avons connu en 2008 et 2009. La veille, nous avions été refoulés vertement à l’entrée de la cathédrale à cause de nos mochillas et une queue interminable ne nous avait laissé aucun espoir d’y rentrer par la “Porte Sainte”. Désirant assister avec nos Amis à la Messe du Pèlerin, nous nous sommes donc présentés, les mains dans les poches devant les gardes chiourmes qui nous avaient empêché de rentrer dans la cathédrale. Ils nous ont permis d’accéder aux lieux saints. Auparavant nous avions essayé de rentrer par le Porte Sainte, mais une queue interminable nous en a dissuadé.

La Cathédrale est en plus en pleine rénovation, des échafaudages encombrent une bonne partie de la nef et c’est donc vers 11h que nous prenons place sur les bancs du transept gauche. Pour patienter, la foule qui est déjà nombreuse commence à papoter et à de nombreuses reprises un Enfant de Chœur demande le silence. Une véritable foire ! En levant les yeux vers les chapiteaux et autres décorations de la cathédrale, nous découvrons que le Vuvuzela (qui a résonné dans les stades de football d’Afrique du sud, à l’occasion de la dernière coupe du monde) est un instrument antique.

 La messe débute comme prévu à 12 heures, par l’annonce du nombre de Pèlerins qui sont arrivés à Santiago et leur lieu de départ ou leur origine sont cités par l’évêque qui va officier. La messe est dite et le spectacle pourra commencer. Le Botafumeiro est allumé, les flashs crépitent et la cérémonie se termine par une volée d’applaudissements.

 

Nous cherchons un petit restaurant pas trop loin de la Cathédrale et nous commandons quelques “racciones” avant de partir vers Fisterra où nous arriverons en fin de journée.

Les Pèlerins y brûlaient généralement leurs vêtements usés par la longue marche. mais cette pratique y est interdite et il faut se contenter d’accrocher ses hardes aux antennes de radios maritimes . Certains bravent tout de même cette interdiction !

Nous trouvons un emplacement dans une ancienne carrière voisine pour y installer notre camp.

 et nous pourrons admirer un magnifique coucher de soleil.

Dans la soirée, un troupeau de chèvres sauvages viendra par curiosité sauter sur les rochers voisins.

 

  À l'instar de Jacky.