La veille, nous avions poussé jusqu'à Imilchil où nous avions dégusté quelques brochettes et tajines à l'auberge Afoud.
Le fond de l'air, altitude oblige (2200m), commençait à se rafraîchir. Ce qui n'empêchait pas les Imilchilois à entamer les labours d'automne.
La balade du jour nous amènera successivement à M'Semrir, par la sublime "Vallée du Dadès", puis jusqu'à Kelaat M'Gouna et sa "vallée des Roses".
Dans l'hôtel, quelques tableaux glorifient la beauté des paysages de la vallée du Dadès.
Dès le petit déjeuner, nous quittons donc l'hôtel. Nous y reviendrons pour la nuit.
Nous retrouvons dans la vallée les paysages peints sur les tableaux de l'hôtel, en mieux !
Le vert du fond de la vallée contraste avec le rouge des maisons et des montagnes environnantes.
L'érosion a curieusement modelé les cheminées de fées (les pattes de singes) éclairées par le soleil levant.
Plus loin, la route nous amène en surplomb de la vallée.
Ou parfois, au ras de la rivière Dadès. Le berger et son troupeau de moutons sont de vrais montagnards.
Jusqu'à M'Semrir, le fond de la vallée est cultivé. C'est le moment de récolter le Maïs.
Dans de nombreux champs les femmes effectuent la cueillette des carouilles et confectionnent des paquets de tiges feuillues. Nous en rencontrerons avec cet encombrant fardeau sur le dos.
Les Hommes sont occupés à d'autres tâches.
La route n'est pas sans dangers !
Après un traditionnel Thé à la menthe accompagné de gaufrettes et d'amandes à l'hôtel ElWARDA, nous revenons sur nos pas.
La route des gorges du Dadès est née des guerres de pacification des années 1930. Les lacets que nous avons empruntés, à l'aller puis au retour, ont été réalisés en 1933 par les Légionnaires du 3ème CSP, comme l'atteste une borne insérée dans la rambarde d'un virage.
Ils s'étaient aussi illustrés dans la vallée du ZIZ pour la construction d'un tunnel qui porte toujours l'appelation "Tunnel du Légionnaire".
Les terrasses des habitations sont souvent ornées à chaque angle soit de fers à béton, soit d'une petite construction préfigurant la construction d'un étage. La maison n'est pas terminée et est de par le fait exonérée d'impôts.
Nous retrouvons, au niveau de Tamellalt, les pattes de singes sous un autre éclairage.
Et avant d'arriver à Boumalne, le vrai rucher d'Ahmed.
Nous continuerons vers la vallée des Roses, Mais la pleine saison se situant au mois de mai, nous nous contentons d'observer des haies de rosiers bordant les parcelles cultivées. Nous ferons quelques emplettes dans une distillerie où l'on nous a tout expliqué, de A à Z.
Retour à l'hôtel Al Manader pour le couscous.