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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 10:17

Notre arrivée à Fès n'est pas à mettre dans notre boîte à souvenirs. D'entrée, nous sommes assaillis par un rabatteur qui veut nous imposer un guide pour visiter la ville. Malgré notre refus, il va nous suivre sur sa mobylette tout au long de l'avenue My Abdallah tentant de nous amener vers son siège social. Jojo essaie, grâce à Tomtom de ne pas le suivre, mais nous le retrouverons devant nous. Une explication musclée s'ouvre alors et les insultes fusent à notre encontre. C'est la première fois que ce type de situation nous arrive.  Nous ne nous arrêterons donc pas à Fès et continuerons notre route Vers Martil.

À l'entrée de Fès un palmier géant nous attend, il cache une antenne téléphonique.

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Passage du Marathon de Fès. Nous laissons courir !

Jojo entonne alors quelques chansons de circonstance.

 

 

Les paysages du Rif sont différents de tous ceux qui ont été traversés jusqu'à présent.

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La vie semble y être moins rude que dans les palmeraies de l'Atlas.

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Les bâches plastiques commencent à remplacer les constructions de terre traditionnelles.

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En cette saison, le bétail se débrouille comme il peut.

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Arrêt forcé au "Pont de Sébou".

Pour patienter, Jojo entame une autre chanson de circonstance.

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Vite, vite, un client se pointe sur l'autre berge.

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La route commence à se dégrader !

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de plus en plus !

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Le Rif est une région administrative délaissée historiquement de la vie politique marocaine. L'état des routes en est-il une conséquence ?

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Cela n'empêche pas la Police de faire son travail.

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Le contrôle est passé malgré les risques de crevaison !

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Dans la région de Chefchaouen on exploite le chêne liège, mais aussi le cannabis.

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Arrivée à Martil. Les véhicules sont rangés sur le parking gardé de l'hôtel ADDIAFA.

Jojo entame une dernière chanson de circonstance.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 13:46

De bon matin, nous allons récupérer nos véhicules qui ont été bien gardés dans le parking proche de la Koutoubia.

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Nous devons amener Bernard à l'aéroport de Marrakech où nous le laisserons prendre son avion pour Lisbonne ... comme un Grand.

 

Après quoi, nous allons poursuivre notre route en direction d'Ifrane.

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Traversée de Kelâat Es-Sraghna, petite ville coquette à parcourir en calèche.

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Etal de bouchers à Oulad ech Cheikh

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De longues lignes droites nous mènerons à la Station Baba de Kasba Tadla où nous nous sustenterons.

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N'ayant plus rien à brouter dans les champs, les troupeaux cherchent fortune sur le bord de la route.

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Plus loin, les enfants regagnent l'école.

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Avant d'arriver à Zaouiat Ech Cheickh, une agréable allée d'oliviers  nous souhaite la bienvenue.

 

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Vers Ouaoumana, les champs sont voués au maréchage : des hectares verts de carottes au pied de l'Atlas.

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C'est en se rapprochant des montagnes, vers Tighssaline, que l'on va découvrir de nombreux ruchers.

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assez conséquents. (déplacer la carte)

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Par contre, avant Khenifra, les mauvaises odeurs du dépôt d'ordures (aggrandir la carte) nous ferons découvrir un nombre impressionnant de cigognes qui squattent l'endroit. 


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Tout au long du trajet nous avons croisé ou doublé quelques véhicules représentatifs.

 

 

 

Nous arriverons en Suisse marocaine à la tombée de la nuit, à Ifrane, au milieu des cèdres.

Nous logerons chez les Cow-Boys, au complexe"Best Western"

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 13:35

Hébergés à l'hôtel Iliass, proche de la Koutoubia et de la place Jamaâ el Fna, nous étions à pied d'oeuvre pour visiter le vieux Marrakech. La calèche est le moyen de transport privilégié des Touristes, mais aussi des familles autochtones. Elles font office de taxis et sont parquées, en file indienne, le long du boulevard dans l'attente d'un client.

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Il va sans dire que chevaux et calèches sont soignés et pomponnés à souhait. Mais une odeur persistante règne quand même dans les parages.

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De bon matin, les rues sont animées !

 

 

 

Les convoyeurs de fonds alimentent les banques.

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Sur la place, les animations sont déjà en piste.

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Et les échoppes de souvenirs ont soulevé leurs rideaux.

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Les Camelots assoiffés nous interpellent à chaque coin du souk et essayent de nous emberlificoter. Mais nous sommes durs à embobiner. Un faux teinturier veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Il y sera de sa soif. Essayer un chèche ne veut pas dire l'adopter ! Jojo a déjà ses fournisseurs en la matière.

 

 

 

Par contre nous allons à la rencontre des artisans et nous prenons plaisir à discuter avec eux, visitant leurs ateliers parfois rudimentaires. Forgerons, Tisserands, .....

 

 

 

L'heure du casse-croûte arrivant cet à l'étage de cet établissement que nous nous restaurons. Tangia au menu.

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Consommée selon la tradition.

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Nous avons dû prendre quelques risques pour traverser le boulevard qui nous menait de l'hôtel jusqu'à la place Jammâ el Fna.

 

 

 

 

Nous restons une nuit de plus à Marrakech, tant il y a de choses à découvrir.

 

 

 


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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 16:39

Nous allons prendre de la hauteur lors de cette journée.

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Mais auparavant, un petit arrêt chez les Potiers du bord de route nous permet de faire quelques emplettes de poteries utilitaires.

 

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L'approche du Massif de L'Atlas se déroule sans problème, les panneaux de signalisation nous indiquent régulièrement la conduite à tenir. Quoique ! nous rencontrerons un camion de paille surchargé, des minibus à impériales bondés, des portions de route dégradées, ... Des pentes à 8 ou 10 % que l'on monte tranquillement, mais que l'on descend avec prudence.

 

 

 

Les paysages alternent entre zones arides et zones cultivées aux couleurs chatoyantes.

 

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Habitation ou bergerie ?

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Au détour d'un virage, nous découvrons une vallée fertile. Dans l'oued, des lavandières sont occupées à leur tâche habituelle.

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Il n'y a rien à brouter sur la route, mais conduits par leurs berger et bergère, les moutons changent tout simplement de pâturage.

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 La route est à tout le monde ! 

 

Même pour les ordures ménagères de ce petit village. Mauvaise publicité pour le petit hôtel miteux qui nous fait face. Nonchalant, son propriétaire attend le client.

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Ce n'est pas pour tempérer la production d'huile dans son véhicule, mais pour admirer les paysages,

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Pour cueillir une figue de Barbarie, qu'il modère sa vitesse.

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Nous arrivons à Marrakech, le coup d'oeil n'est plus aussi bucolique ! 

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La circulation est plus dense.

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Pas de gendarme couché pour ralentir le trafic ... Des herses et un arrêt obligatoire.

 

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Aussi la circulation en ville est plus fluide.

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La célèbre mosquée de Marrakech est en vue.

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De plus en plus proche.

 

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La Koutoubia et ses jardins sont devant nous.

 

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Nous parquons nos véhicules "dans un parking gardé" et cherchons un hôtel tout proche.

 

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Une fois installé(e)s, douché(e)s et sur notre 31, Jojo, en fin connaisseur, nous amène sur la place Jamaâ el Fna pour un tajine maison,

 

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suivi d'une première initiation à la visite du souk.

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 19:53

La veille, nous avions poussé jusqu'à Imilchil où nous avions dégusté quelques brochettes et tajines à l'auberge Afoud.

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Le fond de l'air, altitude oblige (2200m), commençait à se rafraîchir. Ce qui n'empêchait pas les Imilchilois à entamer les labours d'automne.

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La balade du jour nous amènera successivement à M'Semrir, par la sublime "Vallée du Dadès", puis jusqu'à Kelaat M'Gouna et sa "vallée des Roses".

 

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Dans l'hôtel, quelques tableaux glorifient la beauté des paysages de la vallée du Dadès.

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Dès le petit déjeuner, nous quittons donc l'hôtel. Nous y reviendrons pour la nuit.

 

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Nous retrouvons dans la vallée les paysages peints sur les tableaux de l'hôtel, en mieux !

 

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Le vert du fond de la vallée contraste avec le rouge des maisons et des montagnes environnantes.

 

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L'érosion a curieusement modelé les cheminées de fées (les pattes de singes) éclairées par le soleil levant.

 

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Plus loin, la route nous amène en surplomb de la vallée.

 

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Ou parfois, au ras de la rivière Dadès. Le berger et son troupeau de moutons sont de vrais montagnards.

 

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Jusqu'à M'Semrir, le fond de la vallée est cultivé. C'est le moment de récolter le Maïs.

 

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Dans de nombreux champs les femmes effectuent la cueillette des carouilles et confectionnent des paquets de tiges feuillues. Nous en rencontrerons avec cet encombrant fardeau sur le dos.

 

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Les Hommes sont occupés à d'autres tâches.

 

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La route n'est pas sans dangers !

 

 

 

Après un traditionnel Thé à la menthe accompagné de gaufrettes et d'amandes à l'hôtel ElWARDA, nous revenons sur nos pas.

 

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La route des gorges du Dadès est née des guerres de pacification des années 1930. Les lacets que nous avons empruntés, à l'aller puis au retour, ont été réalisés en 1933 par les Légionnaires du 3ème CSP, comme l'atteste une borne insérée dans la rambarde d'un virage.

 

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Ils s'étaient aussi illustrés dans la vallée du ZIZ pour la construction d'un tunnel qui porte toujours l'appelation "Tunnel du Légionnaire".

 

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Les terrasses des habitations sont souvent ornées à chaque angle soit de fers à béton, soit d'une petite construction préfigurant la construction d'un étage. La maison n'est pas terminée et est de par le fait exonérée d'impôts.

 

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Nous retrouvons, au niveau de Tamellalt, les pattes de singes sous un autre éclairage.

 

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Et avant d'arriver à Boumalne, le vrai rucher d'Ahmed.

 

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Nous continuerons vers la vallée des Roses, Mais la pleine saison se situant au mois de mai, nous nous contentons d'observer des haies de rosiers bordant les parcelles cultivées. Nous ferons quelques emplettes dans une distillerie où l'on nous a tout expliqué, de A à Z. 

 

 

Retour à l'hôtel Al Manader pour le couscous.

 

 

 


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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 18:50

Après avoir planté notre campement à l'Hôtel Al Manader de Boulmane, nous sommes allés rendre visite à Ahmed l'apiculteur. Jojo l'avait déjà rencontré avec Gilou en avril 2010. Il avait été bien reçu et souhaitait le revoir. 

 

 

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Il nous a accueilli dans son jardin. Ravi de retrouver Jojo, il lui demande aussitôt des nouvelles de Gilou et de sa Gazelle. Puis il nous parle de ses Abeilles.

C'est la fin de la saison apicole, les Abeilles n'ont plus beaucoup de fleurs à visiter. La récolte 2011 a été maigre du fait d'une météo changeante. Les hausses ont été retirées et les ruches disséminées dans le jardin n'ont pas une activité formidable. Mais dans ce jardin, des trous dans le mur d'enceinte attirent notre attention.

 

 

 

 

Ahmed a conservé des ruches traditionnelles qui lui fournissent surtout des essaims, mais aussi du miel.

 

Un grand trou est creusé dans le mur d'enceinte du jardin. Fermé par des planches, dont une est percée de trous devant permettre le passage des abeilles, l'ensemble est ensuite crépi, à l'exception de la planche d'envol.

 

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Les rayons de miel sont extraits à l'opposé de la planche d'envol. C'est par cette ouverture qu'Ahmed installe les essaims.

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Ses ancêtres pratiquaient ainsi l'Apiculture, Ahmed en conserve la mémoire.

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Un grand Merci, Ahmed pour ton accueil si chaleureux.

 

Demain, balade dans la vallée du Dadès.

 


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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 21:51

La balade du jour nous amènera dans la célèbre vallée de la Todgha (prononcer Todra) et au delà. Elle se terminera à Boumalne.

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Dès la sortie de Tinghir, la route surplombe une magnifique palmeraie.

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Un parking a été aménagé pour profiter du spectacle, avec en contre-partie quelques marchands du Temple.

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Nous allons la suivre sur une quinzaine de kilomètres.

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Faisant de temps en temps une halte photos.

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Avant d'arriver à l'entrée des Gorges colorées d'un rouge intense.

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Presque aussi rouge que les grenades.

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Habituellement bondées de voitures et de monde, nous sommes pratiquement seuls dans cet univers. Mais en y regardant de plus près ...
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  C'est sur les parois que ça se passe !

 

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Et si on essayait !

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Pas à notre âge ! continuons notre pèlerinage !

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Et contentons-nous d'admirer les paysages façonnés par le labeur des Berbères.

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ou par le passage des troupeaux de moutons et de chèvres.

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Moutons funambules qui broutent ce qu'ils trouvent à se mettre sous la dent.

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Moutons qui ne mélangent pas avec les chèvres. Chacun son carré d'herbe !

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Un sage repose ici en paix Perdu dans la guarrigue.
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C'est l'heure de la lessive à Tamtattouchte. Deux jeunes-filles sont au turbin dans l'eau de la rivière . Après avoir apprêté quelques tapis,

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Elles viennent de nettoyer une peau de mouton et sa toison qui sera transformée en fil dans un premier temps puis en tapis dans les ateliers du village.

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Nous ferons une pause thé devant les ateliers mécanique.

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En retraversant les gorges nous découvrons une série de boutiques qui se sont installées après notre premier passage.

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Nous roulons alors vers Boumalne où nous irons à la recherche d'un hôtel et à la rencontre d'Ahmed l'Apiculteur.

 

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à suivre !

 


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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 19:36

17 octobre 2011, nous allons parcourir près de 470 bornes à la découverte de la vallée du Ziz, des sources bleues de Meski, faisant des aller-retour dans cette vallée avant de rejoindre Tinghir.

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Dès la sortie d'Errachidia, le village d'Ibarbatene n'arrive pas à se cacher complètement dans le paysage, trahi par la tour de sa mosquée.

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Il est surplombé par une immense retenue d'eau : le lac Hassan Addakhil. Quelques villages ont été abandonnés après sa mise en eau.

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Un arrêt s'impose donc pour en admirer l'étendue et quelques pêcheurs qui semblent, vus de loin, faire de belles prises. Isaac, grand Pêcheur devant l'Eternel, regrette de n'avoir pas fait suivre son équipement.

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Un peu plus loin, avant Achbaro, nous rendrons visite à un commerçant en bord de route. À côté de sa tente berbère (attire touriste) il nous accueille devant sa boutique.

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Et avant toute transaction, il met un point d'honneur à nous servir le thé.

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Chacun lui laissera quelques dirhams en contrepartie de colliers, sacs, poteries ou antiquités textiles. Isaac a eu le coup de foudre pour un vieux moulin à café "Peugeot" à restaurer. Mais Aziz ne veut pas baisser son prix.

 

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Nous profitons de l'emplacement de sa boutique pour admirer, juste en-dessous, une partie de la palmeraie de la vallée du Ziz.

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Nous prendrons Aziz avec nous pour le mener à Rich, où son frère l'attend. C'est jour du souk hebdomadaire. Mais nous mettrons un peu de temps, nous arrêtant quand le coup d'oeil le mérite.

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L'oued a puissament taillé son lit dans les roches calcaires.

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Un souk hebdomadaire, au milieu de rien, attend son ouverture et son animation.

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Arrivée à Rich, Aziz va pouvoir retrouver son frère, Nous y ferons le plein de nos réservoirs.

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Puis nous prendrons la direction d'Imilchil. Le goudron s'est rétréci et le croisement d'un véhicule surchargé s'avère périlleux. Nous ferons bordure !

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Nous avons laissé la vallée du Ziz et grimpons dans l'Atlas pour notre petit casse-croûte.

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Retour sur Rich.

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Traversée à gué de l'Oued Ziz.

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Et retour sur Errachidia. Mais Isaac tient à son moulin à café "Pigeot". Un nouvel arrêt chez Aziz s'impose. Le moulin est toujours là ! mais Aziz est encore à Rich. C'est avec son épouse qu'il va négocier. après maintes hésitations et coups de téléphone portable à Aziz, le marché est enfin conclu !

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Direction les "sources bleues de Meski". Un écrin de verdure où ne l'on rentre qu'en versant une obole symbolique au gardien. Un coin qui toutefois est mal entretenu, les gamins plongent dans une piscine dont le fond est constellé de mégots, de papiers, ... Dommage ! que dirait aujourd'hui les Légionnaires qui l'ont aménagé au début du XXème siècle.  Cette source est pourtant réputée pour améliorer la fertilité des jeunes-filles. Son eau est miraculeuse, comme celle de Lourdes.

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Les Marchands du Temple, en manque de chiffre d'affaire, n'arrêtent pas de nous harceler et sont prêts à nous abandonner leurs marchandises à des prix défiants toute concurrence. Ils nous proposent même de troquer, en douce, contre du vin ou de la bière !!! 

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Mais le temps passe et nous devons être rendus à Tinghir pour la soirée. Il nous reste encore quelques bornes à franchir.

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Dans la vaste plaine traversée, quelques nouvelles propriétés se lancent dans la culture de l'olive.

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Nous arriverons à la tombée de la nuit à Tinghir, à la recherche des hôtels recommandés par les guides. Nous avons été les Bienvenus à l'Hôtel Barraoui, bien sous tous rapports.

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Le repas du soir a été pris, dans le voisinage, a un "café qui fume" bien fréquenté. Le lendemain matin, le petit déjeuner nous attendait dans un salon de l'hôtel.

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à suivre !

 


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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 20:17

La journée va nous conduire dans un premier temps à Merzouga, puis dans un second temps jusqu'à Errachidia où nous passerons la nuit.

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Après avoir regonflé les roues de nos motobylettes, à la sortie d'Erfoud, nous prenons la route vers Merzouga et ses dunes.

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La route est encore bordée de verdure et de magnifiques Ksars montrent leurs tours.

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C'est après la traversée de Rissani que nous aborderons le désert.

 

 

 

Nous avons pris plaisir à rouler sur la piste, sans aucune contrainte, si ce n'est une tenue ferme du guidon souvent sollicité par les ornières ou la tôle ondulée de la piste. Nous avons suivi la rangée de dunes majestueuses jusqu'à Merzouga, où nous avons planté nos mobylettes dans le sable.

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Aussitôt arrivés près des dunes, la caravane était entourée de rabatteurs qui cherchaient à nous loger au meilleur prix.

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Les mobylettes ont été définitivement remisées dans la remorque. Le voyage se continuera en voiture.

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Ce final méritait bien un rafraîchissement que nous avons trouvé dans un espace hôtelier voisinant les dunes.

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Eh oui, nous y avons dégusté une bonne bière locale, accompagnée de zitounes et d'amandes.

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Pendant que le minou de la maison se faisait dorloter par M.F. (ça lui manquait !)

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Nous avons donc repris le chemin à l'envers, repassant par Rissani où nous sommes attirés par l'atelier des Frères OUHADDOUspécialisés dans le travail des fossiles. Du beau travail de polissage et de création.

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Un peu plus loin, 3 kilomètres avant Erfoud, nous allons visiter le Musée des Fossiles. Très belle collection.

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Nous passons Erfoud pour rejoindre Errachidia. Au passage nous remarquons à quelques mètres de la route des stocks de dattes soumises à l'action du soleil. La Fête de la datte se prépare.

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Nous remontons la vallée du Ziz.

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Une cinquantaine de vautours virevoltent dans le ciel derrière cette magnifique ruine.

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En face, une volumineuse tente berbère accueille le touriste et lui propose quelques produits à base de dattes. Nous y prendrons un thé ... à la menthe, bien sûr.

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Nous planterons notre bivouac à l'hôtel de France d'Errachidia au charme colonial, recommandé par le Guide du Routard.

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Une visite du souk voisin nous permet d'acquérir quelques délicieuses dattes.

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Et après un repas au restaurant voisin "Mogador", nous rejoignons nos pénates. Non sans avoir repéré cette petites boutique MBK.

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à suivre !

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 18:37

Sur les murs de Zagora, un panneau nous incite à rejoindre Tombouctou ... à pieds en 50 jours. il est reproduit plusieurs fois dans la région. Nous verrons, une autre fois !

 

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Nous allons rejoindre, après quelques 300 kilomètres Erfoud.

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Au travers de paysages parsemés de ruines habitées.

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ou abandonnées à leur sort.

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Nous traversons de vastes étendues désertiques.

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Parfois couvertes d'acacias et parcourues par des dromadaires.

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Permettant un regard en arrière.

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Nous ne sommes pas loin du village de Nkob, sous les palmiers les cultures fourragères bénéficient des maigres eaux de l'Oued Ziz.

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Dans la traversée du village nous suivons un camping-car tout terrain, rencontré la veille vers M'Hamid. La lecture de sa plaque d'immatriculation nous indique qu'il est Ariégeoix. Nous aurons l'occasion plus loin, à Risani, de discuter avec ce couple d'éleveurs à Marc et Mounicou

 

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Nous le suivrons ainsi un moment.

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Avant de faire d'autres rencontres :

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Les vieilles voitures d'un Club de Collectionneurs : Renault  4L, 

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Citröen 2CV,

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Et autres marques.

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Nous doublerons, comme nous l'avons déjà fait, une Motobécane AV89 chaudron.

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Et croisons un autre convoi de motocyclistes.

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Il est temps de casser la croûte à l'ombre d'un acacia.

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Mais pour la première fois, le temps se gatte. Quelques gouttes localisées vont dépoussiérer nos véhicules.

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A fond sur sa motocyclette rutilante, un livreur de ??? essaie de passer entre les gouttes.

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Nous retrouvons un peu plus loin, avant Alnif, les Ariégeois qui ont eux aussi fait une pause dinatoire.

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À Alnif, un bistrot nous servira quelques boissons digestives : café pour les uns, thé à la menthe pour les autres. Mais Isaac a du mal à nous rejoindre. Entouré par une bande d'écoliers, il semble bien occupé. 

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Prévoyant, il avait amené avec lui quelques stylos et carnets afin de répondre à d'éventuelles sollicitations.

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À côte des palmiers, quelques oliviers se mèlent à la verdure.

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Ainsi que des arbres particuliers : les pommiers de Sodome.

 

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à la belle floraison,

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Et des fruits en forme de "testicules".

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Parfois une colonne de sable s'élève vers les nuages.

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Lors d'un arrêt-pipi, il faut bien choisir un coin pour nos compagnes.

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Ce n'est pas facile ! mais ...une pierre plantée peut faire l'affaire. 

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Nous plantons enfin notre bivouac à l'hôtel Canne d'Erfoud, la capitale des dattes.

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qui voisine un souk en pleine ébulition.

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Prochaine étape    : Erfoud / Merzouga en péteuses.

 

 


 


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