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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 16:00
Nous souhaitons à tous ceux qui nous ont suivi virtuellement ou nous ont accompagné physiquement sur le Camino tous nos voeux de santé, bonheur et prospérité pour cette nouvelle décennie et cette nouvelle année.

Voeux2010


Jean Claude, Georges, Jeannette & Valérie


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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 23:58
Nous avions fait un échange de liens avec lui, et nous suivions épisodiquement son parcours par le biais de la communauté "Compostelle"  ... depuis le mois de mai , plus aucun article sur son blog, sa famille recherche sa trace ... en vain. Jérôme  a disparu.


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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 19:40
Ce n'est pas l'envie qui nous manque. Ils sont nombreux ceux qui ont récidivé et nous en avons rencontré quelques-uns comme Emilio (6X), Roger (2x) et beaucoup d'autres rencontrés sur la Toile au travers de leur blog.
Nous en parlons épisodiquement avec Jojo, Jeannette mais aucune décision n'a été prise. Jojo aimerait le faire avec sa vieille mobylette Motobécane, depuis le Puy-en-Velay   jusqu'à Santiago de Compostela. Pourquoi pas ?
En juin dernier, j'ai parcouru avec mes copains de la 24ème  Toulouse 1500 kilomètres sans trop de problème avec ma Motobécane AV 88 (vous pouvez revoir cette aventure sur "le blog de la 24ème Toulouse" dans la rubrique "Liens" ci-contre). L'aventure a commencé en 2008 par l'acquisition de motocyclettes Motobécane du même type que celles que nous chevauchions dans notre jeunesse. Il a bien sûr fallu les rénover et le résultat a été concluant.


À raison d'une centaine de kilomètres par jour, comme le font les cyclistes et en prenant les petites routes parallèles au chemin pour ne pas déranger les Randonneurs, c'est réalisable.
De plus nous pourrons nous dévier parfois du tracé pour visiter tel ou tel endroit que nous avons laissé de côté pour éviter des kilomètres superflus. Il faudra trouver une motobylette pour Jeannette.
Pour le moment c'est une idée. Le Camino se parcourt à pieds, nous l'avons fait. Il se parcourt aussi à cheval ou en vélo ... Pourquoi pas en vieille mobylette ? Il y en a qui le font bien en moto !


Sinon, je serai tenté de partir de Bayonne et de suivre le chemin du nord jusqu'à Santiago. Reste à définir l'époque. Je regardai ces derniers jours par le biais des webcam installées sur le Camino, si l'automne était encore propice et je m'aperçois que le Camino connaît une bonne fréquentation, identique à celle du printemps.

C'est ainsi qu'aujourd'hui, la fontaine à vin d'Irache n'a pas cessé de couler. voici quelques copies d'écran de ce jour :


La webcam  de l'auberge d'O Cebreiro montre aussi une activité non moindre. Il en est de même de celles de Santiago ou du Cabo Fisterra. En plus toutes ces caméras nous renseignent sur la météo. Celle de septembre et du début d'octobre a été plus clémente que celle d'avril où nous avons connu de fortes précipitations.

Le projet 2010 reste donc à définir !


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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 22:22
Rencontrés sur le Camino, au cours de l'étape O Cébreiro/Triacastella Roger et Paul ont cheminé avec nous, dans la neige, la pluie et un peu de soleil. Nous avons eu l'occasion d'échanger nos points de vue, soit sur le chemin, soit autour d'une table et au final, nous nous sommes retrouvés à Santiago de Compostela dans l'auberge babacool "Acuario" et chez Manolo pour redonner des forces à nos organismes éprouvés.
Nous avons ramené Paul récupérer sa voiture sur les parkings d'O Cébreiro, tandis que Roger continuait sa marche vers Fisterra, ... avec une côte félée.
Ce n'est que 2 ou 3 km avant l'arrivée au cap Fisterra que celle-ci a rendu l'âme. Heureusement, Roger avait prévu l'incident et s'était équipé de sa carte européenne d'assurance maladie. Il a pu ainsi rejoindre le "Centre de Salud"où on lui a bandé le torse et recommandé quelques jours de repos. voici un résumé de son trajet agémenté de quelques images.

"Bonjour à tous,

Avec quelque retard, voici des photos de mon dernier séjour sur les chemins de Saint-Jacques, du 5 au 20 avril. Je suis parti de Leon pour terminer au Cap Finisterre espagnol, à 3 jours de marche après Saint-Jacques, par un temps splendide, après avoir commencé sous la pluie, la grêle et la neige, j'aurais connu tous les temps sur ces 400 km ! Comme d'habitude ce voyage a été l'occasion de me faire de nouveaux amis, de passer de bons moments, de découvrir de nouveaux paysages. Le Finisterre espagnol est splendide, les gens accueillants et le poulpe à la hauteur de sa réputation, ainsi que les vins blancs tels que le Ribeiro et surtout l'Albariño (prononcez "albarinio"). Mais plutôt que prononcer, dégustez le si vous en avez l'occasion !
Seul point noir au tableau une côte cassée, en tombant dans les rues de Santiago, comme quoi la protection du Saint Apôtre est surfaite ! Ou peut-être m'en a-t'il voulu d'avoir amené avec moi dans la cathédrale un parfait mécréant, à savoir le maire communiste de mon village. Vous en aurez la preuve avec les photos qui vont suivre.

Cette foutue côtelette m'a obligé d'interrompre la marche, je suis donc rentré tranquillement en autobus et en train en faisant un peu de tourisme à Fisterra et Santiago, avant de rejoindre Clau à Dax pour le retour à Valence, où j'attends que çà se ressoude."



Aux dernières nouvelles :

"Ma côtelette m'emmerde, je suis bandé mais çà se ressoude beaucoup moins vite à 70 balais qu'à 20. Ces jours-ci, j'ai voulu bricoler un peu et Saint-Jacques me le  fait payer, fait chier ! Je vais devoir aller à Lourdes. Paul a repris ses activités à 100 à l'heure, mais il reconnaît que les quelques jours passés sur le Camino l'aident à prendre du recul, à être un peu plus zen dans son comportement."
Quelques frictions légères à l'Armagnac devraient aider à la cicatrisation. Bon rétablissement Roger et nos amitiés à Paul.


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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 13:56
Quand le Gers se déplace, ça déménage !
Malgré la brume, Roger et Paul ont toujours laissé sur place les Pèlerins en difficulté.

Après quelques kms de Portomarin, ils font, comme tous les Pèlerins, une halte à Gonzar.


Puis on les retrouve, toujours bon train, à l'entrée de Venta de Naron.
Roger qui parle trop commence à faiblir.

Après avoir traversé Ligonde, village conservant les traces d'un hospice, d'un cimetière et d'une fontaine de Pèlerins, nous nous arrêtons à Eireixe. Roger et Paul continuent sur Palas del Rey. Sur la borne, il reste 73 kms à parcourir.

Le lendemain nouvelle rencontre dans Mélide où nous ferons étape pour goûter le "Pulpo à la Galiega".

Le sur-lendemain c'est au Monte de Gozo (où ils sont arrivés les premiers) que nous les retrouvons et partageons, avec eux,  le menu du Pèlerin.

Au cours du repas, Roger a été intarissable de paroles
.

La tchache donnant soif, il a eu du mal à rejoindre l'auberge.


Mais le lendemain matin, tout était redevenu dans l'ordre et après un bon petit déjeuner,

Paul et Roger étaient en forme olympique pour franchir les 4 derniers kilomètres.
Ils s'installeront avec nous à l'auberge babacool Acuario.

Après la messe du Pèlerin,
Roger (second pèlerinage) connaissant les bonnes adresses, nous  retrouve donc ...
 chez "Manolo", place Cervantès.


Le lendemain, Paul et Roger se sont séparés. Roger à continué sur Fisterra, avec une côte fêlée (il avait glissé sur une savonette dans les douches). Nous avons ramené Paul récupérer sa voiture sur les parkings d'O Cebreiro. Des affaires municipales urgentes l'attendaient à Valence sur Baïse.

Pose photo pour les deux mécréants syndiqués :
De gauche à droite :
Paul (Péponne), la statue qui est toujours sur la place d'O Cebreiro et Jojo

Dans le musée des Pèlerins de Santiago, une statue de Saint-Jacques montre définitivement son étonnement devant cet exploit.

Roger a donc continué courageusement jusqu'à Fisterra. Quelques kilomètres avant d'y parvenir sa côte fêlée à rendu l'âme. Et c'est difficilement qu'il a pu rejoindre le "Centre de Salud" pour y inaugurer sa carte vitale internationale. Il  a tout de même pu photographier, vers Fisterra, un horreo (grenier à maïs) qui illustre bien son état physique.



Depuis qu'il est revenu à Valence sur Baïse, un tract circule dans les rues. Monsieur le Maire aurait rencontré la révélation divine sur le Camino.


Dessin tiré de la revue écologiste "Le Pont" n°14 - 1978



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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 20:37
La vie sur le Camino, n'est pas toujours "rose". Réveillé avant l'heure légale par des Pèlerins sans gène, le rythme est vite pris : à 6h30 lever, toilette rapide, habillage en fonction de la météo, déjeuner à 7h dans le bar avoisinant l'auberge et à 7h30, entre chiens et loups, premiers pas pour l'étape du jour.
Si quelques gouttes obligent le Pèlerin à endosser ses vêtements de pluie, il proclame à ses voisins, pour se donner du courage le dicton célèbre : " La pluie du matin n'arrête pas le Pèlerin !" et s'en va d'un pas vaillant à la recherche des "flèches jaunes".
Souvent, un autre Pèlerin, moins délicat, proclame, en émettant une louise plus ou moins discrète ou foireuse : " Le pet du matin donne de l'élan au Pèlerin !".
Arrivé à l'étape, l'installation dans l'auberge est tout aussi bruyante qu'au départ. C'est la course aux toilettes, à la lessive et au fil à sécher. Celui qui veut se reposer en est souvent pour ses frais. Dans les cuisines, le manque de vaisselle oblige le Pèlerin à se rendre au restaurant voisin y déguster le "Menu du Pèlerin. Une occasion de visiter la ville ou le village et leurs monuments ou musées, et d'y faire quelques courses.
Vient ensuite l'heure du coucher et, malgré la fatigue, la difficulté de s'endormir. Les ronfleurs et ceux qui grincent des dents sont déjà en action, les flatulences sont lâchées et ceux qui ne se sont pas parlé de la journée commencent à chuchoter à haute voix.
Malgré tous ces désagréments rencontrés, le Camino est l'occasion de rencontrer dans l'effort de la marche, les pauses, les repas, des personnes avec lesquelles se lie une certaine amitié. Chacun marche à son rythme, mais le cheminement fait en sorte que ces rencontres, ponctuées d'un "Buen Camino", sont nombreuses. Les plus rapides doublent les plus lents, Mais à l'occasion d'une pause casse-croûte ou pour un autre motif, les plus lents repassent devant les plus rapides. C'est alors que commencent les échanges  : d'où viens-tu, de quel pays, quel est ton métier, ta famille,... ?
C'est ainsi que nous avons connu, entre autres, une paire de Gersois, élevés en plein Gers sur les bords de la Baïse.
Nous nous sommes rencontrés à l'auberge de Triacastella, puis à Sarria, à Portomarin. Nous les avons perdus à Eireixe pour les retrouver au Monte de Gozo et à Santiago.


Roger et Paul, légèrement exténués par la côte qui débute l'étape Portomarin/Palas del Rey.
Nous les retrouverons dans un prochain article.


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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 21:46
Il est sûrement difficile de retrouver les mêmes conditions climatiques sur le Camino, d'une année à l'autre. C'est ce  que j'ai pu constater cette année. Le Camino est toujours le même, mais Dame Nature s'évertue d'en transformer les paysages.

C'était l'an passé, un 4 mai, à quelques centaines de mètres de l'auberge d'O'Cebreiro.

Presque au même endroit, ce 11 avril 2009.

Nous faisions la trace, dans 10 cm de neige.
Les autres Pèlerins traçant le long de la Via Nacional.

Le chemin se découvrait progressivement au travers de la brume.

Plus loin, dans le raidillon qui mène à l'Alto de Poyo (1337 m).
À 7h38, le 5 mai 2008, il commençait à faire chaud.

Ce n'était pas le cas cette année.

Un pèlerin a t'il arrêté  sa pérégrination ?
Ou bien, ses chaussures ont-elles rendu l'âme ?

L'an passé, la vue portait très loin sur les vallées de Galice.
Le sac était un peu lourd, mais nous marchions "bon train".

Cette année, la vue était légèrement bouchée.
Triacastella n'est plus qu'à quelques kilomètres descendants.





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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 15:28
Nous l'avons appris par les journaux locaux (El Correo Gallego), car nous ne l'avons pas rencontrée. Partie de Palas del Rey après notre passage dans cette ville, nous ne l'avons pas doublée. La Présidente d'Irlande  cheminait en même temps que nous ... sur nos traces, dans les mêmes conditions climatiques.

N'étant pas seule à cheminer, Jojo ou Valérie auraient pu la voir en tête d'un cortège de courtisans ou de gardes-du-corps.


Il est vrai que Valérie, malgré les averses de pluie et de grêle marchait d'un pas assuré et aguerri au cours de cette étape.


En même temps nous nous excusions auprès des nombreux Espagnols rencontrés des paroles prononcées à l'encontre du Président Zapatero.




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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 07:01

L'arrivée à Santiago de Compostela se passe bien : le soleil matinal est prometteur ... mais cela n'est qu'une illusion !

Sous le monument des Pèlerins célèbres.

 

 

Après une installation à l'auberge Acuario, nous sommes partis vers le centre-ville pour y faire "sellar" notre crédential et obtenir notre compostelle. Visite traditionnelle de la cathédrale et des rues environnantes, puis repas traditionnel au Parador de los Reyes Catolicos, en compagnie de quelques Pèlerins.

 Le soleil est momentanément réapparu.

 




Quelques petits achats sous une averse de grêle. Nous y sommes habitués, comme les Habitants de Santiago qui ne sortent jamais de chez eux sans un parapluie sous le bras.

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 13:54
La journée d'hier, malgré la brume, les averses,  les orages et par conséquence un Camino parfois bouillasseux, s'est passée mieux que prévue. Ce sont plus de 30 kilomètres qui ont été effectués entre Mélide et Santa Irène.

7h30, au départ de Melide.

9h43, Jojo commence un début de transfiguration  (mystique).

10h20, traversée d'Arzua.

Le Camino oblige parfois le Pèlerin à prendre des risques.

Arrivés au Monte de Gozo.

Nous y partageons notre repas avec les Gersois de Valence s/Baïse.


Ce matin, départ pour Santiago.
Photo qui rappelera quelques souvenirs à Jeannette.

Recueillement dans la Cathédrale de Santiago,
avant la Messe du Pèlerin.


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