Après une bonne nuit passée à l'hôtel "Les Palmeraies" de Zagora, nous reprenons nos véhicules qui ont été bien gardé durant la nuit.
Avant de partir, nous consultons une carte murale qui indique toutes les particularités de la route que nous allons emprunter.
C'est sous un arganier, à la sortie de Zagora, que nous déchargeons nos bécanes. L'AV48 de Jojo dont nous avons diagnostiqué la cause des pannes successives de ces dernièrs jours: le filtre à essence s'était encrassé, il a été changé. Pour ma part, je chevaucherai l'AV50.
La nationale 9 est rectiligne, l'ombre y est rare. Une borne kilométrique nous indique la distance à parcourir.
Il est bon parfois de regarder en arrière ou derrière la borne. elle nous indique la distance parcourue depuis Ouarzazate ... Une bagatelle !
Nous passons ensuite devant les célèbres dunes de Tinfou que certains descendent en ski. Une pause photo s'impose donc.
Devant un hôtel plus ou moins désafecté, une dedeuche vit ses derniers jours.
Vers Ait Ahmane, la Logistique fait un arrêt de nécessité.
Nous ne ferons pas de même et passerons, sans nous mouiller, le gué qui enjambe l'Oued Draa.
Résumé :
Le gué franchi, nous apercevons au loin un groupe de 4x4 et ce qui nous semble une difficulté : le col de Beni Selmane où peinent quelques véhicules.
Malgré un goudron transformé en piste caillouteuse par un orage, les bécanes vont grimper allègrement vers le haut du col.
Nous devrons être attentifs aux dromadaires ou aux caravanes qui risquent de traverser la Nationale 9.
À quelques kilomètres de M'Hamid, nous sommes interpellés par des "rabatteurs" qui nous invitent à visiter leurs installations : Les meilleures et les plus confortables de M'Hamid.
Ils nous attendrons à l'entrée de la palmeraie pour bien nous situer l'endroit, carte de visite à l'appui. Puis nous continuerons notre progression.
Lors de la traversée de Oulad Edriss, un petit troupeau de mouton attirera notre attention. On se sait jamais comment ils pourraient réagir à l'écoute du ronronnement de nos 49,9 Cm3.
Notre arrivée est saluée par l'appel à la prière du Muezzin. En vélo, en mobylette ou à pieds, les fidèles affluent vers la belle mosquée.
Dans les ruelles, de nombreuses échoppes invitent au voyage vers Tombouctou. Nous renonçons à y aller !
Nous reviendrons sur nos pas vers Zagora, après s'être sustenté à l'ombre des palmiers.
Les péteuses ayant été rechargées dans la remorque.
En repassant au col de Beni Selmane, nous nous arrêtons pour admirer l'immensité de la plaine du Draa qui se trouve à nos pieds.
Puis à Amazraou nous faisons une petite visite aux potiers de la région avant de regagner l'hôtel "les Palmeraies" de Zagora où nous passerons une seconde nuit.
PS : C'est à M'Hamid que l'on a perdu, en mai 2009, la trace d'un Pèlerin avec lequel j'avais échangé un lien (voir rubrique Liens) et quelques courriels : Jérome Lopez.